Indépendant,quel statut choisir ?
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Quel statut choisir en qualité de travailleur indépendant ?
Vous envisagez une reconversion professionnelle et vous aspirez à devenir travailleur indépendant ? Ce choix, souvent beaucoup trop audacieux, peut vous faire perdre certains avantages liés essentiellement au statut de salarié, tels que le chômage, la retraite, la sécurité sociale, le contrat de travail en CDI….
Travailleur indépendant, les différentes formes de statut
Lancer son activité d’indépendant en toute autonomie implique un changement de vie important. C’est près de 30% des actifs en France qui ont décidé de franchir le pas. Créez leur propre emploi. La question incontournable que se pose à chaque professionnel avant de décider de son avenir professionnel porte principalement sur la forme juridique de son futur statut de travailleur indépendant.
ll est bien de le rappeler, les dénominations des termes ( et non des statuts, vous comprendrez plus loin) : micro-entrepreneur, indépendant, freelance ou auto-entrepreneur prêtent souvent à confusion.
Ces dénominations ne définissent pas d’un statut social et juridique. De manière assez généraliste, ces termes définissent un professionnel qui exerce une activité économique (commerciale, agricole ou libérale) à son nom et à son compte.
Le travailleur indépendant ou freelance peut choisir parmi différents statuts juridiques en fonction de son activité : la micro-entreprise, l’entreprise individuelle (EI) ou la société (EURL ou SASU). Il pourra aussi choisir de travailler en portage salarial.
Le statut d’auto- entrepreneur /micro entrepreneur
L a micro-entreprise (anciennement auto-entreprise) n’est pas un statut, mais seulement un régime particulier d’entreprise individuelle.Si vous envisagez une reconversion professionnelle vers l’auto-entrepreneuriat en qualité de travailleur indépendant, sachez que ce régime convient aux personnes qui souhaitent se lancer dans une petite activité à forte valeur ajoutée mais nécessitant peu d’investissement.
- L’entreprise individuelle (EI) : ce statut juridique du travailleur indépendant porte son avantage sur son régime fiscal réel, avec imposition sur le revenu (IR) ou à l’impôt sur les sociétés (IS). Dans cette hypothèse, le CA ne sera pas plafonné et vous pourrez imputer vos charges et dépenses. Ce statut demande au travailleur indépendant de tenir une comptabilité comparé à l’auto-entrepreneur qui doit juste tenir un livre recettes/dépenses.
- L’entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL) : Aux caractéristiques identiques que l’EI, sauf qu’elle permet au travailleur indépendant de protéger son patrimoine personnel avec séparations des biens propres de ceux destinés à couvrir les éventuelles dettes de votre entreprise.
- L’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) : Cette forme de statut de l’entrepreneur peut être constituée avec un associé unique (vous) et n’exige pas de capital social minimum. Votre responsabilité est d’ailleurs limitée aux apports que vous réalisez dans le capital.
- La société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) : Comme l’EURL, ce statut n’impose pas de capital social minimum et limite votre responsabilité aux apports. La SASU se caractérise par la souplesse dans la rédaction des statuts.
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